Les super-pouvoirs des champignons médicinaux
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Bon ou mauvais sel : qu’est-ce que ça veut dire au juste ?
Il existe deux sortes de sel. Le sel industriel. Un sel raffiné auquel on a combiné de nombreux produits et qui ne ressemble plus du tout à du sel. Et le sel naturel. Celui qu’on appelle aussi sel non raffiné car il contient encore toutes ses qualités nutritionnelles.
Depuis des années, on entend toujours les mêmes messages de prévention.
« l’excès de sel est mauvais pour la santé » ou encore « consommer moins de sel ».
En fait, ces messages approximatifs sont souvent mal interprétés du grand public. Ils prêtent à confusion car ils ne font pas le distinguo entre les sels minéraux en général (vitaux pour notre organisme), et le chlorure de sodium (dont l’excès peut être néfaste).
L’idée reçue selon laquelle le sel serait mauvais pour la santé est largement répandue. En conséquence, beaucoup de personnes se limitent en sel et se retrouvent carencées en sels minéraux.
Or, ce n’est pas le sel qui est dangereux pour la santé, mais bien l’excès de mauvais sel. Il est par exemple contenu dans le sel industriel, les aliments ultra-transformés (plats préparés, produits tout prêts de supermarché), les condiments, les chips, les biscuits apéritifs, etc…
La nuance est essentielle.
Tous les sels ne se valent pas.
Au même titre qu’il existe de bonnes et de mauvaises graisses, il existe du bon et du mauvais sel.
Le sel industriel est le sel raffiné que l’on retrouve dans l’alimentation transformée, et dans le sel classique que la plupart des gens utilisent. Il est communément appelé « sel de table ». Ce sel est blanchi, affiné, puis additionné d’iode, de fluor et d’antiagglomérants (E 544 contenant de l’aluminium).
Une fois raffiné de la sorte, il a pratiquement perdu tous ses nutriments d’origine et se compose à plus de 95% de chlorure de sodium. C’est pourquoi ce « sel de table » est généralement moins cher car il contient beaucoup trop de sodium au détriment des autres sels minéraux.
Non seulement le sel de table cause des déséquilibres de fluide à travers le corps, mais il met également à rude épreuve les systèmes d’élimination.
Le sel naturel est un sel non raffiné qui a conservé toute sa richesse naturelle en sels minéraux et ses qualités nutritionnelles. Contrairement au sel industriel, il ne subit pas de procédé de transformation ou d’ajout d’additifs.
Il est tout simplement naturel.
Le sel de mer en est le meilleur exemple. Il est obtenu par évaporation de l’eau de mer dans des bassins peu profonds. Le temps idéal est ensoleillé, sec, avec du vent pour faciliter la cristallisation du sel et son évaporation.
On récolte le sel marin dans des marais salants comme sur l’île de Ré, l’île d’Oléron, à Noirmoutier ou à Guérande par exemple. Entre juin et septembre, on y récupère le sel gris et la fleur de sel. En revanche, la saison est plus prolongée dans les marais salants de Méditerranée, comme les salins de Gruissan ou de Camargue.
D’ailleurs, il existe d’autres sels naturels riches en sels minéraux et oligo-éléments, comme le sel rose de l’Himalaya. Ou plus près de chez nous, le sel de Salies-de-Béarn, qui est lui obtenu par évaporation d’eaux souterraines dans une poêle à sel. Le sel de Salies-de-Béarn est un sel de source naturellement riche en potassium, calcium, magnésium.
Sel de mine et non de mer, le sel rose provient de la zone géologique de l’Himalaya, au nord-est du Pakistan, dernière trace d’un océan disparu depuis des millions d’années. Comme ces gisements sont à plus de 600 m de profondeur, le sel qu’ils contiennent a été protégé de toute pollution, ce qui lui permet de contenir pas moins de 80 nutriments, dont du fer qui, en s’oxydant, lui donne sa couleur.
Malgré les propriétés fantastiques du sel rose, il existe plusieurs inconvénients à connaître pour une consommation consciente :
Assure-toi d’avoir un apport suffisant en iode si tu utilises ce sel régulièrement (ne te fais pas duper, certains producteurs de sel rose rajoutent de l’iode après, en additif).
L’iode est essentielle pour le bon fonctionnement des hormones de la thyroïde, qui elles-mêmes contrôlent la respiration, le rythme cardiaque, le taux de cholestérol, le cycle menstruel, la température corporelle, etc…
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