Pourquoi l'art de ne rien faire permet la pleine santé ? – Amawé

Pourquoi l’art de ne rien faire permet la pleine santé ?

Comment ça va ? Vraiment. Je te pose la question. Quelle est la première pensée qui te vient en tête à la lecture de ce “comment ça va ?” Souvent, quand nous sommes exposé(e)s à cette question banale du quotidien, notre mental répond machinalement “ça va..” puis rajoute un complément à la suite, du type : “mais très occupé(e) en ce moment”, ou “beaucoup de boulot”, ou “fatigué(é), je n’ai pas une minute pour moi”.

LE REGARD DE LA SOCIÉTÉ SUR LE FAIT DE NE RIEN FAIRE

En tant que société, nous avons sacralisé le fait d’être occupé(e) nous avons donné une place de choix au “faire”, à la productivité, aux “to-do lists”, alors que nous jugeons (négativement) toute tentative d’oisiveté et de contemplation.

Pourtant, cette manie d’être toujours occupé(e) est intrinsèquement destructrice. Destructrice pour notre santé physique d’abord mais aussi pour notre bien-être mental. Elle affaiblit notre capacité à nous (re)connecter à notre nature profonde. Et elle nous enlève également du temps de qualité pour ce qui compte vraiment, au fond.

Ce conditionnement est d’ailleurs totalement illogique d’un point de vue biochimique. Chaque fois que nous nous laissons emporter par ce mythe de l’hyper-occupation, cela déclenche des réactions en chaîne en libérant des hormones du stress (dont le cortisol) dans notre corps, et cela met notre système immunitaire à rude épreuve.

Ne rien faire réduit le stress

Depuis quand avons-nous oublié que nous sommes des “êtres” humains et non des “faire” humains ?! le fait d’être constamment actif, ne laisse aucune place à “l’être”.

L’idée de te sentir bien une fois que tu as terminé ce qui doit être fait est certes agréable en théorie, mais, en réalité, ce n’est qu’une illusion du mental ! D’ailleurs, tu as déjà probablement remarqué que les listes ne sont jamais vraiment terminées !

Lorsque tu mets toute ton énergie et ta valeur dans le “faire”, cela te laisse avec la sensation que tu n’es pas “assez”. Pas assez efficace, pas assez organisé(e), pas assez motivé(e), pas assez X, Y ou Z.

Il y a toujours quelqu’un qui fait mieux que toi. Il y a toujours quelque chose de plus à faire. C’est le syndrome du “je suis occupé(e)” ! Et ce syndrome crée plus de mal-être qu’il crée de paix intérieure et de satisfaction.

Pourquoi l’art de ne rien faire permet la pleine santé ?

Pourtant, ne rien faire n’est ni synonyme d’ennui, ni vecteur de paresse. Au contraire, c’est un bien (et non un mal) nécessaire. “Rien faire” est un art, et voici (entre autres) pourquoi :

  • Le corps a besoin de repos

Se reposer, c’est donner l’occasion à tout le corps de se détendre : muscles, tendons, ligaments, mais aussi toutes nos grandes fonctions vitales qui vont pouvoir tourner à nouveau à l’équilibre (et non en surchauffe, comme à leur habitude).

  • La tête a besoin de faire le vide

Inutile de lister toutes les sollicitations visuelles, auditives et numériques auxquelles nous sommes soumis toute la journée. Notre cerveau est activé par des stimuli incessants, bombardé d’informations, il gère des milliers de pensées et ordonne des centaines de tâches. Au bout d’un certain temps (temps de plus en plus court depuis la montée du numérique), la concentration s’affaiblit, la mémoire se brouille, la créativité s’émousse… Le cerveau lui aussi a besoin de recharger ses batteries.

  • L’homme a besoin d’intégrer ses expériences

On a déjà bien assez des médias qui nous font zapper d’une actualité à l’autre et baladent nos centres d’intérêt d’un sujet à l’autre. Prenons, nous, le temps d’intégrer nos expériences de vie, afin de pouvoir passer consciemment à autre chose. Quels que soient les événements que nous traversons, il faut un temps pour les “digérer”, se les approprier. Un temps indispensable de réflexion, de colère, refus, acceptation, maturation, recul… Un temps pour comprendre, ré-ajuster, profiter ou célébrer. Et ce processus ne peut se dérouler que dans un temps de silence, d’espace, sans être perturbé par d’autres considérations.

La solution

Comme pour chaque conditionnement limitant et inconscient, la première étape vers la porte de sortie se trouve dans la prise de conscience.

La prise de conscience de tous les choix que nous faisons machinalement au quotidien qui nous gardent dans cette activité incessante. Mais aussi la prise de conscience de toutes ces phrases qui renforcent cette croyance que nous sommes (ou devons être) terriblement occupé(e)s. (Que ces phrases soient verbalisées ou uniquement présentes dans notre tête via notre petite voix intérieure, cela a le même impact).

Quoi faire pour t’extraire de ce conditionnement de l’hyper-occupation

  • Pratiquer la pleine conscience

Chacun de nous a le pouvoir de décider si nous voulons être occupés ou non.
La première étape, la plus importante, consiste à être conscient de ce que nous faisons. Par exemple, nous avons peut-être l’habitude d’ouvrir nos réseaux sociaux toutes les 10 minutes sans réel but précis. Si quelqu’un devait pointer du doigt ce comportement, nous serions surpris de voir que nous n’avons jamais vraiment réfléchi à la raison pour laquelle cela est devenu une telle habitude !

  • Prioriser

En priorisant nos activités, nous devenons intentionnels sur la façon dont nous passons notre temps et nous pouvons nous recentrer sur ce qui compte pour nous. Changer son état d’esprit nous avons tendance à penser qu’être occupé équivaut à être important… Tant que nous pensons cela, nous trouverons inconsciemment des moyens d’être occupés. C’est seulement en changeant notre façon de penser que nous pouvons laisser place à l’oisiveté. Quand nous prenons le temps de regarder autour de nous, nous nous rendons compte que les personnes les plus heureuses ne sont jamais les personnes les plus occupées. Elles trouvent le temps de s’asseoir, de se détendre et d’être, tout simplement.

  • Prendre du temps pour soi

En s’offrant ces pauses régulières, nous laissons aller ce faux sentiment d’urgence. Nous ne ressentons plus le besoin de nous précipiter et d’agir comme si nous étions occupés. Et honnêtement, nous n’avons pas besoin de répondre à chaque e-mail ou à chaque message dès que nous les recevons. Le monde ne va pas s’arrêter si nous prenons une pause d’une ou deux heures pour nous détendre !

  • Apprendre à dire non

Lorsque l’on répond toujours favorablement aux besoins et aux demandes des autres, on néglige et on oublie ce qui est important pour nous. D’ailleurs, dans le travail, c’est l’incapacité à dire “non” qui conduit au “burn-out” (épuisement professionnel). Savoir dire non gentiment aux autres est une façon de se dire « oui » à soi.

En étant plus conscients de la façon dont nous passons notre temps, nous pouvons tous devenir moins occupés, et en même temps se recentrer sur les choses qui comptent pour nous.

Comme il est bon de ne rien faire. Regarder les gens passer, contempler les vagues, lever la tête et observer les nuages… Ne rien faire… est la seule chose à faire !

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