Ces gènes de longévité essentiels pour vieillir en bonne santé

Tu connais ce gars au travail que tu pensais cinquantenaire et qui s’est avéré en avoir 70 ? Ou bien cette femme qui semblait avoir 45 ans jusqu’à ce qu’elle te présente son fils trentenaire ? Dans l’article du jour, on te parle des gènes de longévité. Nous avons mappé les nouvelles règles du bien vieillir pour que leur exemple ne soit pas un hasard de la vie ! Il ne s’agit pas de chance ou d’un don accordé à certains et caché à d’autres. Il s’agit du résultat de choix de vie spécifiques, tout à fait atteignables, en apportant une dose équilibrée de discipline & lâcher prise.

Que sont les gènes de longévité ?

La façon dont tu vieillis est corrélée aux choix que tu fais actuellement, je ne t’apprends rien. Ce que tu manges, ton niveau d’activité physique, mais aussi comment tu passes ton temps libre et comment tu vois le monde qui t’entoure. Cela peut sembler complexe, et à la fois c’est une équation assez simple : comment tu nourris ton corps et ton esprit affecte tout l’organisme, déterminant ensuite comment il fonctionne et sa résilience.

Ton corps est une machine complexe, et le garder en bonne santé à mesure que tu vieillis exige un plan, un plan qui prépare ton corps à gérer les stimuli et “attaques” venant de l’extérieur.

Vieillir de manière optimale, ce n’est pas seulement vivre longtemps. C’est vivre dans la vitalité, être heureux(se) et pouvoir continuer à faire les choses que tu aimes pour les décennies à venir. Cela signifie être à l’écoute de ton propre corps, apprendre à ressentir ce dont tu as besoin, quand tu en as besoin. Cela implique de réagir aux changements, de prévenir les maladies, de renforcer la résilience et d’être ouvert(e) à de nouvelles approches.

Faire le bon choix pour tes gènes de longévité

Les bons choix peuvent radicalement modifier, voire inverser, certains des symptômes que notre culture en est venue à accepter comme des signes normaux du vieillissement. Tu as le pouvoir dans cette situation. Certaines personnes craignent d’être destinées à vieillir d’une certaine manière à cause de la façon dont leurs proches l’ont fait. Nan…! L’idée de “mauvais gènes” créant ton destin est grossièrement exagérée. Tu peux bien sûr recueillir des informations utiles auprès de ta famille. Mais cette information n’est que le début de l’histoire, car les choix de mode de vie ont un impact considérable sur l’activation ou la désactivation de certains gènes. Des études sur des jumeaux identiques le prouvent : la façon dont tu vieillis, à bien des égards, dépend de toi.

Et il n’est jamais trop tard pour commencer. Ne désespère pas et ne reste pas coincé.e sur les changements que tu aurais souhaité faire plus tôt. De nombreuses études montrent qu’il n’est jamais trop tard pour adopter de nouvelles habitudes et voir des résultats. Les changements font une différence à tout âge et à tout moment de ton parcours de santé.

Nourrir tes gènes de longévité

Une vingtaine de gènes ont récemment identifiés par les chercheurs comme étant des “gènes de longévité” – ce sont ceux qui ont le potentiel de nous aider à vivre plus longtemps et en meilleure santé. Par exemple : AMPK et mTOR.
Les voies de plusieurs de ces gènes de longévité répondent aux habitudes de vie :

quoi, quand et quelle quantité tu manges ;
comment tu mets ton corps en mouvement ;
la qualité et la quantité de sommeil réparateur ;
et quelle proportion de stress tu endures, entre autres.

La régulation de ces voies génétiques “vers le haut” ou “vers le bas” grâce à des habitudes saines peut prolonger la durée de ta vie ainsi que prolonger ta “durée de santé” – le niveau de vitalité tout au long de ta vie. Ce sont les nouvelles règles du bien vieillir !

Gènes de longévité en détails

Des recherches récentes nous indiquent qu’en vieillissant, nous devrions puiser les protéines plus du côté des plantes et moins du côté des animaux. Ces gènes de longévité AMPK et mTOR sont des capteurs de nutriments importants : – mTOR par exemple, contrôle un certain nombre de fonctions cellulaires, y compris la croissance cellulaire et la prolifération cellulaire. Pour les personnes plus jeunes qui grandissent ou dont le corps est en mode reproduction, mTOR présente de nombreux avantages.

Mais lorsque nous vieillissons, nous ne voulons pas encourager la prolifération cellulaire (le cancer est un marqueur de prolifération cellulaire). Une fois que ton corps est passé du mode de production au mode de conservation (vers 45 ans), trop de protéines animales peuvent soutenir la croissance de choses que tu ne veux pas voir grandir ! De plus, mTOR entrave aussi également l’autophagie (la fonction de nettoyage cellulaire du corps). Le but à ce stade est donc d’inhiber mTOR !

Comment inhiber mTOR ?

Les protéines animales, en particulier la viande rouge, contiennent de grandes quantités d’acides aminés à chaîne ramifiée comme la leucine, qui stimulent mTOR. Les protéines végétales, elles, ne contiennent pas beaucoup de ces acides aminés, elles ne stimulent donc pas autant mTOR.

En résumé, pour limiter la stimulation de mTor et ainsi de favoriser l’autophagie (la fonction de nettoyage cellulaire du corps), c’est important de :

augmenter la quantité de protéines végétales
et baisser la quantité de viande et de produits laitiers

Bien sûr, tout reste une question d’équilibre, et de sentir ce qui est bon pour soi, à chaque instant. Gardons une vision ouverte de la nutrition (non dogmatique), en accord avec ses besoins. Notre corps est câblé pour s’auto-régénérer et pour se détoxifier naturellement. Adoptons des habitudes qui l’encouragent dans ce sens !

Pour terminer, voici quelques-unes des meilleures sources de protéines végétales à inclure dans tes recettes :

Lentilles, pois chiches et autres pois/haricots
Amandes, noix, graines de tournesol et autres noix et graines
Tempeh
Protéine végétale en poudre – par ex à inclure dans les smoothies (chanvre, pois, etc)
Purée d’amandes, de noisettes, etc… (à choisir pure, sans sucres ajoutés)

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