Le glutamate monosodique : ses effets toxiques sur la santé – Amawé

Le glutamate monosodique : ses effets toxiques sur la santé

Si tu t’en souviens bien, la semaine dernière nous t’avons parlé de l’Umami, cette fameuse 5ème saveur. Tu y as peut-être découvert que ce goût d’Umami provient principalement du glutamate naturel qui se trouve dans certains aliments naturels que nous mangeons. Mais tu sais aussi que les industriels se sont appropriés ce goût si exquis, qu’on appelle glutamate monosodique, pour le fabriquer industriellement et l’incorporer dans de nombreux produits, tels que :

  • Chips (de pomme de terre ou autres légumes)
  • De nombreux en-cas
  • Biscuits
  • Assaisonnements
  • Soupes en boîte ou brique
  • Bouillons
  • Sauces
  • Plats préparés (surgelés ou non)
  • Charcuterie sous vide
  • Ou autres produits transformés

Les dangers du glutamate monosodique

Premier constat. Certains de ces produits se retrouvent dans la liste de courses de + de 80% des français. C’est un vrai problème. Je t’explique ci-dessous. D’ailleurs, le GMS (glutamate monosodique – cette version industrielle) se trouve même dans les produits non-alimentaires tels que les shampoings ou le maquillage. Il est donc présent un peu partout dans notre quotidien et réussir à le distinguer peut parfois être compliqué. No stress ! On décortique tout ça pour toi aujourd’hui, tu auras toutes les clés !

Gluta quoi ?

Glutamate monosodique.
Glutamate de sodium.
Monosodium glutamate.
GMS ou MSG.
E621.

Tous ces noms barbares désignent une seule et même chose. Tu penses peut-être en soulagement : « heureusement que je mange bio ». Sache que le GSM se trouve dans quasi tous les produits (ultra) transformés (y compris bio). Le GMS se cache sous de nombreux autres termes y compris celui, tout à fait trompeur, d’arômes naturels ! Je peux t’assurer qu’une immense quantité de produits transformés (y compris bio) te sembleraient bien fades sans le glutamate.

Les raisons de bannir le glutamate monosodique de ton quotidien

Le glutamate monosodique, c’est donc la forme transformée et chimique du glutamate naturel qui crée ce goût exquis d’Umami. Il s’agit d’un exhausteur de goût. Ils ont trouvé le coup ! C’est exactement cet additif qui fait l’effet de “reviens-y”, qui te donne envie de finir le paquet ou de continuer à manger le produit sans faim (tu te visualises en apéro avec le bol de chips à côté ?!).

Ne te laisse pas tromper par des recherches qui disent qu’il est sans danger, elles ont sans doute été financées par l’industrie alimentaire. Dans le doute, de toute façon, mieux vaut s’en éloigner.

Tout d’abord car le GMS a un effet dévastateur sur le cerveau : le GMS est une excitotoxine. L’excitotoxicité est un processus pathologique d’altération et de destruction neuronale ou neurotoxicité. Les excitotoxines sont des substances chimiques qui stimulent de façon excessive certains types de cellules dans le cerveau, le système nerveux et de nombreux autres organes, à tel point que ces cellules sont endommagées ou meurent.

En plus de détruire petit à petit les cellules du cerveau dont les neurones, cet additif te rend accro. Ces molécules qui rendent l’aliment savoureux n’ont aucun autre but que de te pousser à consommer plus. Le GSM affecte les voies neurologiques du cerveau et désactive la fonction « j’ai assez mangé », ce qui entraîne, pour beaucoup, un gain de poids, pouvant aller jusqu’à l’obésité pour les consommateurs réguliers de produits ultra transformés.

Le glutamate épuise également le glutathion, un antioxydant puissant du corps. Une forte consommation de GMS entraîne donc des problèmes en cascade :

  • stress oxydatif plus important (vieillissement prématuré des cellules, etc)
  • baisse de l’immunité naturelle
  • problèmes d’ordre psychologique (dépression, etc)
  • fatigue
  • maux de tête
  • lésions oculaires
  • perturbations légères à graves dans les voies standard de filtrage
  • etc.

Comment éviter les produits qui contiennent du glutamate monosodique ?

Dans ce chemin vers la santé naturelle, le plus efficace et le plus sûr reste donc de consommer le moins possible de produits ultra-transformés, sans tomber dans de l’extrémisme.

Notre approche est toujours la voie du milieu. Les 80/20. Un bol de chips de temps en temps pourra être facilement traité par ton corps si tu le soutiens dans son fonctionnement 80% du temps !

Et pour t’éviter de consommer du glutamate en masse, voici nos 3 conseils les plus concrets :

1) Faire soi-même ses repas garanti un repas sans glutamate monosodique

Le secret pour éviter le glutamate au maximum est d’abord d’acheter le moins possible de produits (ultra)transformés et de cuisiner soi-même. Une bonne alimentation passe par une cuisine saine et équilibrée, faite maison !

Pour tes repas au bureau ou sur ton lieu de travail, cela demande un peu d’organisation mais on a une astuce imparable pour te faciliter la vie : c’est notre principe “Cuisine 1 fois, Mange 2 fois !” Tu cuisines ton repas du soir et en prévois une portion en plus pour ton repas du midi du lendemain ! Hop, tu le conditionnes dans un contenant réutilisable et tu l’embarques au bureau !

C’est sain, c’est bon et en plus, cela te donne un sujet de conversation avec tes collègues à midi. Tu verras qu’ils voudront vite connaître tes recettes et te demanderont des conseils sur le mieux manger.

2) Lire les étiquettes pour éviter le glutamate monosodique sous toutes ses formes

Si/quand tu achètes des produits pré-préparés, lire les étiquettes est primordial pour connaître la réelle composition des produits. Bien souvent, les industriels jouent sur les mots, tu pourrais penser que le produit ne contient pas de glutamate alors qu’en réalité il en contient bel et bien.

Voici une liste des nominations “cachées” du glutamate industriel :

  • glutamate monosodique, l’acide glutamique commercial ajouté sous forme libre
  • glutamate de calcium
  • glutamate monopotassique
  • glutamate de magnésium
  • glutamate d’ammonium
  • glutamate de sodium
  • l’acide glutamique
  • caséinate de sodium, le caséinate de calcium
  • extrait de levure, levure autolysée
  • isolat de protéine de lactosérum
  • protéine texturée, extraits de protéines végétales
  • les produits hydrolysés, y compris les protéines hydrolysées et les bouillons de légumes

3) Limiter la “junk food” : cette nourriture remplie de glutamate monosodique

Les enseignes comme McDonald’s, Burger King, KFC, Pizza Hut et j’en passe, utilisent énormément le GMS pour te donner un goût que tu ne trouveras nul part ailleurs. C’est là que le pouvoir du glutamate réside. C’est un goût qui te donne constamment envie de revenir et d’en consommer toujours plus. Un cercle vicieux dans lequel il vaut mieux éviter de rentrer en consommant rarement ce genre de produits.

Garde en tête que le palais est “éducable” et que, si jusqu’à présent, il a été exposé à beaucoup d’exhausteurs de goût, il va lui falloir quelque temps pour s’accommoder puis s’extasier avec un brocoli vapeur. Mais ça va arriver, fais nous confiance ! Le corps veut toujours ce qu’il y a de mieux pour toi.

Tu aimes le contenu de cet article ? Inscris-toi à la SuperLetter pour recevoir chaque semaine, des articles et des conseils exclusifs, réservés aux abonnés.  

🔒 100% sécurisé. Vos données restent confidentielles.

À propos d'Amawé

Amawé t’accompagne pour mieux manger, régénérer ton organisme, et plus globalement pour mieux vivre, dans une démarche de santé naturelle. www.amawe.com

TOUTES NOS ACTUS & RESSOURCES :

D'autres articles qui pourraient t'intéresser :

Découvre plus d'articles sur les thèmes :